20 nouveaux métiers du numérique qui recrutent

Avec quelque 35.000 embauches annuelles (source : BIPE), le numérique est l’un des secteurs qui recrutent le plus en France, à la fois pour les entreprises du secteur numérique proprement dites et pour les organisations traditionnelles qui se digitalisent. L’émergence du commerce en ligne, des smartphones, des réseaux sociaux ou encore l’arrivée du commerce connecté ont modifié l’expérience d’achat des consommateurs et, par conséquent, élargi le champ d’intervention des marques. Un contexte qui crée de nouveaux besoins et de nouveaux métiers pour les entreprises.

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Paradoxalement, si les Smacs (Social, mobilité, analytique, cloud et sécurité), qui représentent les cinq domaines phares du numérique, ont vu leur croissance progresser de 16,9 % sur l’année 2015 (+14 % en 2014), les secteurs du cloud computing, des mégadonnées (big data), de la cybersécurité et des objets connectés peinent à trouver des compétences. D’où la nécessité de développer encore davantage les formations spécifiques. «Les développeurs représentent près des deux tiers des offres d’emploi», relève Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, premier syndicat patronal du numérique. Les CDI, signale-t-il, représentent près de 94 % des emplois liés au numérique, le statut cadre concernant près de 70 % de ces professionnels.

Au-delà du profil de développeur, très convoité par les entreprises, les fonctions exercées dans ce secteur sont multiples, avec, notamment, une forte importance du relationnel et du travail en équipe (chef de projet web ou digital, consultant mobile, traffic managercommunity managersocial media managerdata scientist…).

ILS TRAVAILLENT DANS LE NUMÉRIQUE : TÉMOIGNAGES

– Irène Balmès, data scientist, 31 ans

Lorsqu’elle boucle son doctorat en astrophysique, il y a quelques années, Irène Balmès est loin de se douter qu’elle deviendra data scientist, l’un des postes les plus recherchés du monde numérique. Après un post-doc au Brésil et une formation en ligne, elle a pourtant intégré, il y a un an, une société de conseil en big data. «En astrophysique, nous avons l’habitude d’analyser des données. Mon profil a séduit», explique-t-elle. Immergée au sein de grandes entreprises ou de PME, elle aide désormais les statisticiens à monter en puissance dans le big data. «Ma valeur ajoutée est réelle. J’apporte des solutions concrètes pour améliorer les choses : concevoir un algorithme pour détecter des fraudes bancaires ou pour modifier le système de distribution d’eau d’une société et le rendre moins coûteux.»